Ne faisons pas l’autruche, certaines industries vivent des moments difficiles. La tempête frappe… Et cela n’a rien à voir avec la météo ! L'appréciation du dollar canadien, l'intensification de la concurrence étrangère et les coûts de production qui grimpent, alors que le prix de vente de certains produits est en chute, frappent de plein fouet les industries porcine, forestière et manufacturière.
Des contrats sont délaissés, des usines fermées et des emplois suspendus, parfois même perdus. Devant l’urgence de porter secours à ces secteurs durement touchés, on demande aux instances de réagir à coups d’investissements, de plans d’action et de programmes de soutien. Est-ce suffisant pour contribuer à rendre ces entreprises plus productives et surtout plus compétitives à long terme ? Pour la santé de notre économie, serait-il plus avantageux d’investir davantage dans les industries émergentes ou encore dans celles en moins bonne posture ? Je suis mitigée.
Curieusement, cela m’amène à m’interroger sur l’utilisation que l’on fait de ses propres ressources pour tracer son chemin de carrière et ainsi trouver sa place au soleil (car on espère qu’elle existe !) sur le marché du travail. Nous investissons beaucoup d’énergies afin de devenir meilleur dans des activités pour lesquelles la réussite nous échappe. Mais, pour se trouver un emploi, améliorer sa vie professionnelle, réorienter sa carrière, se démarquer en entrevue, etc., devrions-nous miser davantage sur nos forces ou persévérer à combattre nos faiblesses ?
Aucun commentaire:
Publier un commentaire