Nouvelles tendances dans la gestion des ressources humaines
Parce que les candidats manquent trop souvent à l’appel…
Les candidats manquant trop souvent à l’appel, les entreprises se font plus créatives et plus stratégiques. De nouvelles tendances en matière de gestion des ressources humaines s’expriment sur le marché du travail. Voyons voir en quoi elles consistent!
Retenir ceux qui prévoient partir!
Les Québécois quittent en moyenne le marché du travail vers l’âge de 60 ans, soit cinq ans avant le moment prévu. Pour l’instant, il n’est pas question de relever l’âge de la retraite comme l’on fait des pays comme l’Allemagne et la Norvège. Ici, rester ou retourner au travail après avoir pris sa retraite est un choix personnel.
L’application de mesures incitatives pour retenir ceux qui prévoient partir s’avère de plus en plus utile, voire essentielle. Par exemple, depuis janvier 2009, la Loi 68 (consultez l’article : « La loi 68 : une solution au problème de relève? ») vise à encourager le maintien en emploi des travailleurs du secteur privé admissibles à la retraite en leur permettant de continuer à travailler, à temps plein ou partiel, sans subir de pénalité à leur régime de retraite.
Tout compte fait – vieillissement de la main-d’œuvre oblige! – les entreprises sont appelées à tirer profit de cette catégorie de travailleurs qui se fait souvent plus flexible, plus mature et qui possède généralement un imposant bagage de connaissances et d’expériences dans leur secteur d’activité.
Former ses futurs employés
Depuis les dernières années, les entreprises ont de plus en plus recours à des programmes de formation continue et de perfectionnement destinés à leurs employés. Plus qu’une obligation à remplir en vertu de la Loi favorisant le développement et la reconnaissance des compétences de la main-d’œuvre (plus communément appelée la « loi du 1 % »), il s’agit d’un investissement qui permet d’augmenter le degré d’expertise de leur troupe, et du même coup leur enthousiasme!
Mais encore, comme les travailleurs détenant exactement les qualifications requises se font de plus en plus rares, plusieurs entreprises forment leur recrue dès l’embauche. Elles se lancent donc à la recherche de candidats intéressés à joindre leur rang et leur proposent, souvent en collaboration avec un établissement d’enseignement, une formation adaptée pour ajouter les éléments manquants à leur curriculum.
Regarder ailleurs…
Avec un taux de chômage en deçà de la moyenne provinciale, les régions de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches voient en l’immigration un moyen de pallier à leurs besoins de main-d’œuvre.
Mais regarder ailleurs signifie également se faire connaître auprès des travailleurs des autres régions. La participation à des activités de promotion (les séjours exploratoires organisés par l’organisme Place aux jeunes du Québec, par exemple) est une façon pour les entreprises de courtiser des travailleurs de l’extérieur. La Chambre de commerce de Québec a d’ailleurs transporté ses pénates au début du mois au Salon Emploi Formation de Montréal dans le but de promouvoir les emplois offerts dans la Capitale-Nationale.
Le Web (le site de l’entreprise, les médias sociaux, les sites de recrutement, etc.) est également une vitrine de plus en plus utilisée pour informer les gens qui habitent à l’extérieur et qui pourraient être intéressés à déménager ici, s’ils y trouvent un emploi à la hauteur de leurs compétences et de leurs attentes!
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